Ils ont changé leurs habitudes !
Le 14/01/2025
Envie d'adopter un mode de vie plus durable ? Voici leurs astuces pour intégrer la transition écologique dans son quotidien.
Biodiversité du menu
Originaire de la région parisienne, je vis avec mes enfants de 12 et 4 ans et je travaille dans le service qualité et RSE d'une grande entreprise agroalimentaire. Ma mère achetait déjà bio, j'y ai donc été sensibilisée très jeune. Après le Covid, j'ai perdu confiance dans la bio, influencée par mon entourage, mais il y a un an, je suis revenue à l'essentiel : la bio, c'est plus que l'absence de pesticides, c'est aussi protéger la biodiversité. Nous avons besoin des producteurs bio ! Lors d'un travail avec mes collègues, j'ai appris que 11 aliments représentent 95 % de la production végétale mondiale. J'ai trouvé cela terrible pour la biodiversité, alors j'ai décidé de limiter ma consommation de ces produits (tournesol, soja, maïs, blé, etc.). Je me tourne vers de nouveaux ingrédients. Il y a des ratés, mais aussi des réussites. Par exemple, je fais des galettes de millet avec des œufs et des oignons, ou du sarrasin en semoule chaude avec du beurre. Mes enfants adorent les spaghettis de blé noir au wok avec une sauce asiatique. Cela demande une attention particulière en magasin, mais je trouve de plus en plus de solutions.
Maëva Motier, 41 ans, Bruz (Ille-et-Vilaine)
Autosuffisance au potager
J'ai été chef de cuisine gastronomique pendant 25 ans, de l'auberge familiale en Ardèche au prestigieux hôtel Westminster à Londres. Avec un grand-père boucher, un autre boulanger, et une grand-mère avec un immense jardin, j'ai toujours eu la fibre alimentaire ! En Angleterre, en parallèle de mon travail, je suivais des cours de naturopathie. Avec mon doctorat PhD Naturopathy en poche, je suis revenu à Tours en 2011, avec mon épouse Muriel, où j'ai commencé à jardiner de manière expérimentale. Pendant le confinement, nous avons ressenti le besoin d'un espace plus grand. Depuis quatre ans, nous vivons à Amboise dans une maison avec 1 000 mètres carrés de jardin. Nous privilégions la marche et j'y produis presque tout ce dont nous avons besoin. J'ai huit carrés potagers d'un mètre carré chacun et j'installerai bientôt des mini-serres. Grâce à six récupérateurs d'eau interconnectés achetés d'occasion, je récolte 2 500 litres d'eau de pluie, ce qui assure l'autosuffisance du jardin. Mes projets incluent la construction d'un hôtel à insectes et l'installation de panneaux solaires. Je suis heureux, et je ne reviendrais en arrière pour rien au monde !