En mars, on chasse l'ultra-transformation de nos assiettes!

Des aliments ultra-quoi ? Ultra-transformés. Certains des ingrédients qui composent nos aliments sont déstructurés puis reconstitués par des procédés industriels. C’est ce qu’on appelle l’ultra-transformation. Or ceux-ci sont sans intérêt nutritionnel voire néfastes pour la santé ! Riches en sucre, en sel ou en graisse, ils peuvent même contenir des substances controversées.

Comment se fait-il qu’en ajoutant des ingrédients, on obtienne des produits de moins bonne qualité ? « Tout l’intérêt de ces marqueurs de l’ultra-transformation (MUT) est d’améliorer "l’efficacité" des aliments que nous consommons », nous explique Kelly Frank, fondatrice de Goûm et experte de l’authenticité du goût.

Mais quelle efficacité ? Nutritionnelle ? Non, loin de là ! Ils permettent surtout de baisser les coûts de production et proposer des produits attractifs aux goûts standardisés. Parfois même, ils sont là pour cacher la mauvaise qualité d’un produit en transformant sa texture, son goût ou son aspect.

Comment les repérer ? Regardez les étiquettes ! Une liste d’ingrédients à rallonge est suspecte, tout comme des ingrédients qu’on ne trouverait pas dans les placards de votre cuisine.

De perdre le goût déjà… celui des aliments au naturel. Mais cela ne s’arrête pas là. Depuis les années 2000, des chercheurs épidémiologistes ont établi que l’abus d’aliments ultra-transformés entrainerait une hausse des maladies modernes que sont les AVC, l’hypertension, le cancer, le diabète, le surpoids…*

Les risques pour la santé causés par la « malbouffe » sont donc bien réels comme nous l’expliquent Anthony Fardet, chargé de Recherches en Alimentation Préventive & Holistique à l'Institut national de la recherche agronomique, et Emmanuelle Joye, chargée de Recherche et Développement ingrédients et spécifications chez Biocoop dans le podcast de Plus bio la vie « Les produits ultra transformés nuisent-ils à ma santé? ».

*voir notre article : Entretien avec Kelly Frank, spécialiste du goût.

Chez Biocoop nous luttons pour le goût et des produits plus sains en faisant la chasse aux marqueurs de l'ultra-transformation. Concrètement, cela nous a amené à changer la composition de nos produits à marque Biocoop en les limitant ou les supprimant quand c’est possible.

Notre charcuterie à marque Biocoop est désormais 100% sans sels nitrités, substance controversée pour ses potentiels effets délétères sur la santé. La principale différence dans l’assiette ? La couleur. Le jambon tire vers le gris au naturel… Non, votre tranche bien rose n’est pas du tout normale. Cela demande de remettre à plat des croyances, déformées par des décennies de conditionnement.

Vous trouverez aussi de la pâte à pizza à marque Biocoop sans levure phosphatée, qui sert de poudre à lever.

 (à la terre en compostant).

Dans nos biscuits nous avons fait évoluer la composition en particulier en ce qui concerne :

• L’amidon de blé, texturant bien connu.
• Le sirop d’orge malté, utilisé comme édulcorant et agent marqueur de goût.
• L’arôme de vanille, qui est un MUT car il contient des molécules ajoutées qui n’ont rien à voir avec la vanille, ainsi que de la maltodextrine qui est, lui aussi, un MUT.

Et bien d’autres produits encore ! Confitures sans pectine, cordon bleu sans additif…

Depuis toujours Biocoop milite pour des produits sains et simples : de la fourche, avec l’agriculture biologique… à la fourchette, en luttant contre l’ultra-transformation.

Rejoignez la lutte !